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Bernard Allison (US)
Blues
Blues Sphere Luik
(07-10-2022)
reporter & photo credits: Paul Jehasse

info club: Blues Sphere
info artist: Bernard Allison

© Rootsville 2022


Bernard Allison est né à Chicago , Illinois , États-Unis (il a 57 ans). Son père, Luther Allison , était un musicien de blues de Chicago. Allison a fait des allers-retours entre l'Illinois et la Floride, mais est resté proche de la musique de son père avec lui ou non, écoutant les albums de son père quand ils étaient séparés. Il accompagne son père à des festivals de blues au début des années 1970. Là, il a été présenté à Muddy Waters, Hound Dog Taylor et Albert King , entre autres.

Au cours des années suivantes, Allison et son père ont continué à collaborer, avec Bernard co-écrivant et arrangeant du matériel sur les trois derniers albums de son père et Luther offrant des conseils continus au groupe de son fils. C’est à partir de 1985 qu’il décide de prendre son envol avec un groupe qu’il s’est choisi. Il est fort d’environ 16 albums (studio et live). Voilà donc 37 ans qu’il écume les clubs, juke joints et grands festivals du monde.

Ce soir il se présente sur la scène du Blues-sphère, club de blues bien connu de Liège (Belgique), avec son fidèle bassiste George Moye (30 ans ensemble), Matthew Kimathi à la batterie et Eric Robert aux claviers. Ils commencent par un instrumental puis « Sooner or Later ». Un morceau de son dernier opus « Highs & Lows » avec « So Exited ». Ensuite le morceau éponyme du dernier album « Highs & Lows ». Suivi de 4 autres morceaux où la cohésion entre les quatre musiciens est vraiment au top ! Le fameux break « marchandising » arrive et est le bienvenu pour recharger un peu ses accus.

Il reprend avec « My Kinda Girl » du dernier album. Ensuite nous aurons droit à un long final où Bernard se rapproche de plus en plus de son père Luther pour le doigté qu’il accorde à ses nombreuses Gibson « Les Paul » et qu’il utilise magnifiquement.

Un départ de second set avec le slow blues « Last Night » qui se mêle en medley avec « Bad Love » repris en cœur par l’assemblée. Du grand art ! Un petit clin d’œil aux Rolling Stones. Essayez de deviner la chanson avec ses « Nanana, nananana ». Puis il fait un super hommage à Jimi Hendrix avec un « Voodoo Child » grandiose.

George, Matthew et Eric, respectivement à la basse, batterie et claviers y vont de leur solo respectif et très professionnel. Le dernier morceau est comme toujours pour Bernard, dédié à son père, avec le splendide « Serious » Nous aurons vraiment eu droit à une superbe soirée acclamée par un public enthousiaste et nombreux.